Le choix des fournisseurs posé par les services achat n’est pas sans conséquences sur la performance globale des entreprises. Raison pour laquelle leurs référencements s’apparentent souvent à un parcours de recrutement. Les critères de sélection sont nombreux et à côté des traditionnels facteurs qualité/prix, disponibilité, services après-ventes, solidité financière, réputation,… On trouve désormais ceux relatifs à l’adhésion, ou non, aux dispositions demandées par la RSE. Est ainsi visé une plus grande éthique économique : on ne négociera pas avec des personnes morales impliquées dans des affaires de corruption ou dans du travail forcé d’enfants, voire de minorités. Un risque qui oriente la sélection de fournisseurs vers l’Union européenne, où la réglementation en termes de conditions de travail est éminemment plus stricte.
Et cela paie. On commence à voir sortir des études qui montrent que les entreprises engagées dans une politique sociale et environnementale obtiennent de bons retours sur investissement. D’autant que les investisseurs valorisent le capital immatériel de ces dernières. Et que ces politiques confèrent une attractivité renforcée pour le recrutement de jeunes talents.