Beaucoup de travailleurs sont concernés dans leurs emplois, par des tâches manuelles physiques et contraignantes pour le corps. Un métier semble particulièrement touché, c’est celui de préparateur de commande ou de manutentionnaire. Métier qui implique au quotidien la tâche de filmage de palettes. Dans ces domaines, il n’est d’ailleurs pas rare d'être atteint par des troubles musculo-squelettiques (TMS).
Pour lutter contre cela, et contre la pénibilité du travail, la solution idéale est la solution mécanisée. Un robot filmeur facilite grandement le travail. Mais dans la réalité, beaucoup de petites entreprises ne peuvent pas s’offrir un tel équipement. Aujourd’hui, la moitié du travail de filmage de palette se fait donc encore manuellement.
Des solutions pour le filmage manuel des palettes
Filmage manuel de palettes ne veut pas dire forcément qu’il n’y a pas de solution ! Car pour faciliter les tâches des travailleurs, deux éléments peuvent être envisagés : l’organisation du poste de travail et l'équipement, soit la mise à disposition du logisticien d’un dérouleur de film plastique nouvelle génération.
L’organisation du poste de travail
Il est important de prendre le temps d’organiser correctement le poste de travail. Un bon aménagement rend les choses facilement accessibles à la personne qui doit effectuer les tâches. Le but est de lui éviter toute sollicitation excessive de son corps, comme pour atteindre un objet par exemple. Cela va donc passer par des simples questions d’ergonomie, comme le réglage adéquat de la hauteur du plan de travail pour éviter que la personne ne soit dans une mauvaise posture, la nuque ou le dos trop penché.
Une bonne organisation du plan de travail passera aussi par le fait de positionner tout à proximité et de limiter les déplacements. Moins de mouvements, c’est moins de risques de TMS !
Pour plus d’informations sur ce sujet, consultez notre article Comment réduire la pénibilité au travail
Le dévidoir manuel
La deuxième chose sur laquelle on peut travailler, c’est l’équipement. Soit l’achat d’un dévidoir manuel de film plastique qui est l’outil principal du préparateur de commande. Il est donc important que ce dernier soit parfaitement adapté. Les fournisseurs l’ont bien compris et ils se sont penchés sur l’ergonomie de ce dérouleur. Il existe donc aujourd’hui des solutions concrètes et des dévidoirs plus performants pour lutter contre l’apparition des TMS.
Légèreté
Ces dévidoirs sont étudiés pour être plus légers. Car même si ce sont très souvent des hommes qui s’occupent du filmage des palettes, les femmes intègrent de plus en plus les ateliers de préparations de commandes. Le poids et la taille du dévidoir ont donc toutes leurs importances.
L’épaisseur du mandrin - la bobine en carton sur laquelle est enroulée le film - joue aussi.
Ce n’est peut être pas grand chose, mais quelques centaines de grammes font une sacré différence en fin de journée. D’autant que le filmage de palette est une tâche répétitive, pratiquée plusieurs fois par jour. Chaque gain de poids ou de charge équivaut à un risque de TMS en moins.
Film pré-étiré
Quand on considère le poids de charge des opérateurs, on oublie souvent de considérer celui inhérent à la manipulation de la bobine. Pour optimiser son impact, il existe désormais du film pré-étiré. Ce film présente un double avantage. Premièrement, un gain de poids de 25 %. Deuxièmement, à la différence du film étirable standard, il ne nécessite pas d’effort de traction pour le poser et le faire adhérer à la charge. La tâche devient donc nettement moins pénible et l’effort physique carrément réduit.
En avant toute !
Avec les dévidoirs classiques, il faut souvent marcher à reculons pour filmer une palette. Or se déplacer en arrière est plus risqué, plus déséquilibrant. Ce mouvement de rotation autour de la palette peut aussi donner le tournis. Privilégier donc un dispositif permettant de marcher en avant, contribuera à diminuer les risques d’accidents tout en étant moins pénible.
En conclusion, s’équiper d’un dévidoir nouvelle génération sera vite rentabilisé comparé au prix que peut couter un salarié en congé maladie ou en invalidité à cause d’un TMS.